A la base, j'avais prévu de faire une note pour la Journée mondiale contre l'homophobie, qui a eu lieu le 17 mai.

Donc, à la base, je suis déjà en retard.

(En fait, j'ai assez du mal avec les dates, les anniversaires et les trucs et les machins, donc si personne ne me rappelle les dates importantes, ça me passe très loin au-dessus de la tête, et même quand on me les rappelle, je réagis systématiquement avec un jour de retard. Donc finalement ça va, je garde la moyenne sur ce coup-là.)

Sauf que j'avais pas prévu que mon petit projet de base allait soudain devenir un truc un peu mutant, et qu'il allait falloir un peu plus de temps pour l'éduquer.

Donc, en attendant, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?

Voilà, amusez-vous bien ^___^

Et sinon, pour patienter, vous pouvez aller jeter un oeil au blog d'Armo et à sa chouette petite note (cliquez sur note) :o)

La bonne excuse du jour pour ne pas mettre un pied dehors : il fait trop froid, ce qui était plutôt vrai ces temps-ci. Il n'y a guère que les enfants et les chiens pour cabrioler dans la neige par -5°C. Or il se trouve que le seul jour de la semaine que je passe enfermée comme une hermite dans ma graoute pour colorier des petits mickeys, ben il fait grand beau. Evidemment. Eh bien, il ne me reste plus qu'à partager avec vous les résultats de cette journée hyper-productive.

Dans un post précédent, vous avez découvert une petite fille rousse. La revoici, prénommée Ni (bah ouais je m'ai pas foulé, pardon), en compagnie de MigiMoth (que vous avez rencontré dans d'autres articles).



La voilà en version pas contente du tout :



A cause de cette fille, Princesse (je m'ai pas foulé non plus... mais c'est fait exprès, un jour vous saurez pourquoi, peut-être) :



Je sais pas pour vous, mais moi tout ce rose... Brrrrrrr ! Je vous dis pas comme j'ai dégusté pendant le dessin...

J'aime bien imaginer des histoires, c'est pour ça que je me suis lancée dans la bande dessinée. Mais le chemin entre la tête et le papier est parfois bien long et tortueux.
Quand je travaille sur un scénario court, c'est-à-dire 4 ou 6 planches, en général le découpage* coule de source (une fois que je suis lancée). Mais il y a toujours un passage de l'histoire qui donne du fil à retordre. Un seul passage qui croche, un grain de sable, un rouage qui grippe. Cela demande du temps, de l'énergie, et beaucoup de croquis jusqu'à ce qu'on soit plus ou moins satisfait. Et comme c'est le genre de trucs qui m'énerve, entre deux, j'ai besoin de me détendre.
C'est pourquoi aujourd'hui je vous propose le résultat de ma détente et pas de mon travail, mouaf mouaf ! Ce sera pour une autre fois ^__^

J'ai toujours mal au dos mais je me soigne. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir l'impression de pédaler dans la semoule. Ou dans le yoghurt (d'où le titre).

Le problème, ce ne sont pas les idées, c'est la réalisation. Dans une de ses nouvelle (je crois que c'est dans les Chroniques de Majipoor), Robert Silverberg raconte l'histoire d'un artiste, une sorte de "peintre sensoriel" : il lui suffit de s'imprégner de son sujet pour que celui-ci apparaissent sur la toile. J'ai lu cette histoire il y a bien longtemps et pourtant, à chaque fois que je prends mes crayons, que je réalise un dessin et que je regarde le résultat final, je pense à cette nouvelle, et je me dis que ce serait tellement génial si l'image que j'ai à l'esprit apparaissait vraiment telle quelle sur le papier !

Evidemment, ce n'est pas le cas. En ce qui me concerne, il est même extrêmement rare que l'image mentale que je me fais de mon dessin soit exactement conforme à ce qui apparaît sur le papier. Je suis sûre qu'il y en a qui savent de quoi je parle !

Enfin, en attendant, voici une esquisse pour Silure, le pendant de Cormoran.