J'ai toujours mal au dos mais je me soigne. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir l'impression de pédaler dans la semoule. Ou dans le yoghurt (d'où le titre).
Le problème, ce ne sont pas les idées, c'est la réalisation. Dans une de ses nouvelle (je crois que c'est dans les Chroniques de Majipoor), Robert Silverberg raconte l'histoire d'un artiste, une
sorte de "peintre sensoriel" : il lui suffit de s'imprégner de son sujet pour que celui-ci apparaissent sur la toile. J'ai lu cette histoire il y a bien longtemps et pourtant, à chaque fois que
je prends mes crayons, que je réalise un dessin et que je regarde le résultat final, je pense à cette nouvelle, et je me dis que ce serait tellement génial si l'image que j'ai à l'esprit
apparaissait vraiment telle quelle sur le papier !
Evidemment, ce n'est pas le cas. En ce qui me concerne, il est même extrêmement rare que l'image mentale que je me fais de mon dessin soit exactement conforme à ce qui apparaît sur le papier. Je
suis sûre qu'il y en a qui savent de quoi je parle !
Enfin, en attendant, voici une esquisse pour Silure, le pendant de Cormoran.
